louis-marie catta
Né à Montréal en 1953. Vit et travaille en Basse-Normandie.
• 2018. Eglise N-D de Lourdes. Art sous les clochers avec «Perte 1». Donville-les-Bains
• 2016. Centre culturel mexicain, Paris, avec «Perte 1»
• 2013. Usine Utopik. Intérieur-extérieur avec «Paroles»
• 2012. Au 9 cube, Mairie du IXe, Paris, avec «Traversée»
• 2011. Arterritoire avec «L’image et le signe une rencontre mouvante».
Galerie MLC avec «Ligne blanche et verte»
• 2010. Château de Falaise, L’œuvre et le lieu, avec «Chair»
• 2010. Centre d’art « La basse cour », Arnouville, avec «Prise de terre» et «L’arbre au cœur»
• 1996/97. SAGA, Paris, avec «Papiers chinois»
• 1996. Salon de Montrouge, avec «Larmes d’orme»
• 1994/93. Chapelle de la Salpêtrière, Paris, avec «L’âge de la caresse» (94). «Au centre d’une voile» (93)
Expositions personnelles :
1995. Ville d’Alzey (Allemagne), avec «Boléros»
2000. Galerie des Urbanistes, Fougères, avec «Ces danseurs, ceux-là, ces deux-là»
2011. Usine Utopik, Tessy-sur-Vire, avec «Surface et profondeur»
❏ Louis-Marie Catta a peut-être gardé, du Canada de son enfance ou de son ancienne profession de paysagiste, le goût du dialogue et de la communion avec l’espace qu’il voudrait investir.
Il s’agit en effet de structurer, de dynamiser l’espace en sollicitant la participation active du visiteur : à la nécessité du créateur d’agir sur le lieu, doit correspondre l’envie du spectateur d’agir sur l’oeuvre ! Comme un metteur en scène, Louis-Marie Catta entr’ouvre des portes sur un univers de réminiscences intérieures, de gestes oubliés, jouant sur différentes sphères de la médiation, photo, vidéo, textes, son…, relie ses choix insolites par des jeux de miroirs et de lumière, crée des correspondances inattendues, jette des passerelles -parfois matérialisées- à son public.
Souvent éphémères, parfois pérennes comme L’homme au centre des cultures du monde en 2000 à Fougères (Ille-et-Vilaine) ou Cage, non cage en 2005 à Auneau (Eure-et-Loire), ses constructions sont souvent des abris ouverts, des cages gigantesques aux barreaux espacés, qui suggèrent des sensations contradictoires d’enfermement et d’échappée, d’inclusion et d’évasion, de prise de distance et d’invitation. De même, l’idée de profondeur -géographique ou temporelle- induit-elle, en contrepoint, celle de surface. C’est le thème de sa nouvelle création à l’Usine Utopik de Tessy-sur-Vire.
❏ Odile Crespy. 2011
sculpture in situ. 2017
Etoile
Mortier tuileau – acier – bois de Douglas et peuplier – arbustes et graminées – peinture suédoise
Le tronc du peuplier est le centre d’une formation en étoile suggérant la convergence des savoir-faire
et des talents vers ECOBATYS (pôle de performances et d’éco-construction) ainsi que le rayonnement de sa réputation.
installations antérieures
1993/2012
autres créations / installations
papiers chinois
135 x 61 cms. Encre de chine et acrylique sur papier de riz marouflé sur papier de riz. 1995/2001
❏ Ces encres ne sont pas des encres, mais le reflet d’un poisson d’argent à la crête des vagues, le souvenir d’une algue s’enroulant à nos pieds, la trace d’une lumière se jouant des profondeurs… Elles ne racontent pas la mer : elles sont le rêve d’un homme qui a gardé au fond des yeux la danse du ressac, et celle-ci fait écho à tous nos tremblements, effrois, palpitations… Entendez-vous bruisser nos marées intérieures ?
❏ Eve Roland