martine le cornec-drucker
Née à Caen en 1950.
Vit et travaille à Vains – Saint-Léonard. Normandie
• 2018. Dans le cadre de « Photo en bocage ». Parc du château des Mongommery. Ducey
– Salon « Révélations », autour de Sabine Darrigan. Espace Marcel Hasquin. Saint-Georges-sur-Layon
• 2017/18. Galerie Chaon. Granville
• 2017. – Participation à la performance « Parades for Fiac » de Robert Whitman en tant que local reporter pour « A walk in town » projeté à l’Auditorium du Musée du Louvre. Paris
– « Ombres ». Galerie du Préau (Centre National Dramatique). Vire
• 2016. – « Concorde ». Eglise Notre-Dame des Champs. Avranches
– « Parti-Prix ». Galerie Vie de chien. Dinan
• 2011. « A tire d’aile ». Château de Regnéville-sur-Mer (Manche)
« Modes & Travaux » et « Nous deux -affinités plasticiennes-« . Galerie mlc. Vains
• 2010. “Graphies – 4 écritures” et “Polygraphies”, Galerie mlc. Vains
Artothèque de l‘Usine Utopik (relais culturel). Tessy-sur-Vire
• 2007. L.A.A.C. (Lieu d’Art et d’Action Contemporaine), cabinet d’art graphique. Dunkerque
• 1995. Usine éphémère -atelier J.-L. Poivret-. Méru (Val d’Oise)
• 1975. Maison de l’Amérique latine. Paris
❏ Cette série de dessins lavisés a commençé en 2009, et se poursuit.
Le support reste le même, il s’agit de carrés de papier trouvés dans l’imprimerie familiale dans les années 60.
Y ayant été élevée, j’ai toujours aimé explorer les ressources de l’atelier, fouiller dans les boites de « chutes ». Mes soeurs et moi y trouvions des trésors, bandes de papier doré, adhésifs, parfaits pour les guirlandes de Noël, ronds de cartons destinés à l’étiquetage de pelotes de laine angora, étiquettes de camembert, calendriers, faire-part de naissance et de décès heureusement vierges, pliages sophistiqués de toutes sortes et le papier affiche jaune ou rose souvent, tiges minces et fluettes, fruits du massicot, machine terrifiante qui tranchait une liasse de papier avec une telle force et précision qu’elle en laissait une coupe lisse comme un miroir.
J’ai donc gardé cet attachement pour ces papiers avec parfois une impression « ready-made », ici le cadre noir qui borde mes images.
Le papier est pelliculé et a des reflets brillants comme la nacre. Son contact est agréable ; l’encre, le crayon et l’eau y glissent. Le dessin y apparait vite telle une photo. Ces dessins sont effectués debout ou sur un coin de table.
Ce sont des images mentales, des réminiscences, des fragments de paysages, des tentatives de représentation de mon environnement proche : visages, corps, couples, rochers, montagnes imaginées, cours d’eau, végétaux, objets. Ils viennent remplir une boite de fer que certains n’osent visiter.
Parfois, ils sont étalés sur une table à la manière d’une mosaïque, une mise à plat de mes émotions et détails marquants d’une vie.
❏ Martine Le Cornec. le 31 décembre 2013. Saint-Léonard
“… Car le contour doit tourner et finir de façon à permettre autre chose derrière lui, et même à faire voir ce qu’il cache…”
❏ Pline l’Ancien (Histoire naturelle. XXXV. La Peinture)
Ombres
encre de chine et photo numérique sur papier art -tirage limité à 8 exemplaires- 2017
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